Splann ! a été officiellement créé en septembre 2020. Début 2021, avant la publication de notre première enquête, la presse a été nombreuse à relayer notre première campagne d’appel aux dons.
France 3 Bretagne, le 16 février 2021
« Favoriser les enquêtes journalistiques, c’est l’ambition de l’association « Splann ! » (« clair » en breton) qui s’est lancée en début de semaine et dont le siège se trouve à Guingamp. Faustine Sternberg, journaliste dans un hebdomadaire en Centre-Bretagne et membre du comité éditorial nous en explique le fonctionnement.
Quel est l’objectif de « Splann ! » ?
« Notre envie, c’est de développer les investigations et les enquêtes en Bretagne. Aujourd’hui, on voit bien que c’est compliqué d’enquêter. Peu de médias se dédient à ce long format. Cela faisait un moment qu’on avait ce projet en tête. Le travail d’Inès Léraud (journaliste qui a enquêté sur les algues vertes et l’agro-alimentaire) nous a aussi donné envie de le mener à bien.
Le choix de la région est important. On y habite, on y travaille, on a nos sources déjà établies. C’est primordial d’avoir une assise dans notre territoire. C’est ce que pense d’ailleurs Disclose (site web d’investigation fondé il y a deux ans), notre parrain, qui voulait encourager les enquêtes au niveau local.
La Bretagne est aussi une région symbolique, à plusieurs titres, comme le secteur agro-alimentaire, qui draine d’autres problématiques : l’environnement, l’alimentaire. Cela en fait presque un modèle, elle est regardée de près sur ces sujets. On sait que les citoyens sont demandeurs. Après, on n’exclut rien comme thème. L’idée, c’est de ne pas avoir d’ornière, pas de tabou. »
Gwenvaël Delanoë et Alain Goutal invités de Tébéo et Tébésud, le 16 février 2021
Gwenvaël Delanoë, membre du comité éditorial de « Splann ! », et Alain Goutal, membre du conseil d’administration, étaient invités sur le plateau des chaînes Tébéo et Tébésud, le 16 février 2021. Dans L’Instant T, ils ont répondu aux questions de la présentatrice Pauline Fercot.
Le Monde le 17 février 2021
« « Redonner confiance aux lecteurs », « développer des preuves d’indépendance », « donner des gages à ceux qui financent l’info », « renouveler nos pratiques journalistiques », « prendre le temps d’enquêter ». A la croisée de ces désirs exprimés par une poignée de journalistes installés dans l’ouest de la France, « Splann ! » (« clair », « lumineux »), un nouveau média d’investigation en ligne dont les contours épousent ceux de la Bretagne, a fait son apparition, lundi 15 février, sur Internet.
Fondé sur le modèle de son parrain Disclose, notamment à l’origine de révélations sur la pédophilie dans le sport amateur, « Splann ! » considère l’information comme « un bien public » à mettre à la disposition de tous. La lecture des enquêtes sur le site sera donc gratuite, tandis que d’autres médias, payants ou non (presse quotidienne régionale, radios et télévisions locales, pure-players), publieront les travaux réalisés par des journalistes pigistes rémunérés par l’association, en fonction de partenariats noués au coup par coup. »
Reporterre, le 18 février 2021
« Un nouveau média indépendant vient de naître en Bretagne. Il s’appelle « Splann ! » (« clair », en breton) et se présente comme la première ONG dédiée à l’investigation journalistique dans la région. Ses membres, dont certains ont déjà travaillé pour Reporterre, veulent produire des enquêtes au long cours en donnant le temps et les moyens aux journalistes d’aller au bout de leurs investigations.
Parrainé par Disclose, une autre ONG de journalisme d’investigation connue notamment pour la révélation du scandale des armes françaises utilisées contre des civils au Yémen, « Splann ! » publiera des articles à la fois en français et en breton.
Prolifération des algues vertes, puissance de l’industrie agroalimentaire, nouvelles infrastructures énergétiques, présence militaire, connivences politiques, radicalisation des luttes sociales et environnementales… À l’heure des remises en question de notre modèle de société, la Bretagne regorge de sujets qui interrogent. Et leur portée dépasse bien souvent les limites régionales : ils s’inscrivent dans des enjeux contemporains. »
Ouest-France, le 24 février 2021
« Réaliser des enquêtes en breton et en français, c’est l’objectif de « Splann ! » , qui se présente comme « la première association lanceuse d’enquêtes en Bretagne », dont le siège social se situe à Guingamp (Côtes-d’Armor). En attendant la publication, dans les prochaines semaines, d’une première enquête, en libre accès, un financement participatif a été lancé pour pouvoir rémunérer les journalistes qui réalisent ces enquêtes au long cours.
Pourquoi lancer un média d’investigation en Bretagne ?
Parce que ça manque mais ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas. « Splann ! », qui veut dire « clair » en breton, est un outil complémentaire à ce qui existe déjà, 100 % consacré à l’investigation.
Nos enquêtes au long cours seront publiées, gratuitement, en français et en breton, sur notre site et dans des médias partenaires, locaux, régionaux, nationaux. Et sur différents supports, radio, télé, presse écrite et Internet, en fonction du sujet d’enquête et des compétences. Notre but est que l’information circule. »
La Croix, le 1er mars 2021
« « Splann ! » (« clair » en breton), « lanceur d’enquêtes journalistiques », vient de voir le jour en Bretagne. Ce nouveau média, fondé par plusieurs jeunes journalistes, dont Inès Léraud, auteure de « Algues vertes, l’histoire interdite » (éditions Delcourt-La Revue dessinée), veut produire des enquêtes au long cours, « en donnant le temps et les moyens » à ses journalistes d’aller au bout de leurs investigations. En ligne de mire, les atteintes à l’environnement, l’agroalimentaire, les infrastructures énergétiques et militaires, la corruption ou les luttes sociales.
« Nous nous inspirons du modèle économique de notre parrain Disclose (qui a récolté 400 000 € de dons en 2020, soit deux fois plus qu’en 2019, NDLR), à l’origine de la révélation des armes françaises au Yémen ou du scandale de la pédophilie dans le sport. Notre financement reposera uniquement sur les dons des particuliers et des fondations philanthropiques. Nous refusons les subventions et les financements d’entreprises pour ne pas dépendre de leur argent », explique Sylvain Ernault, cofondateur de « Splann ! ».
Une campagne de financement participatif vient d’être lancée sur leur site avec un objectif de 30 000 €. De quoi financer trois enquêtes en 2021. En quelques jours, plus de 24 000 € ont déjà été récoltés via l’outil de paiement des associations Helloasso. »
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